Des enregistrements pour faire vivre les projets scéniques empêchés
- Le 15/07/2021
Après avoir vécu de longues semaines, voire des mois d'attente où nous préparions des productions scéniques qui n'ont pas pu rencontrer leur public, nous avons décidé de les porter au studio.
C'est Ben Bridgen qui nous a accueilli·es dans son Red house studio pour capter et réaliser les deux albums qui vont voir le jour à la rentrée de septembre 2021.
L'un illustre le répertoire d'un projet, "Quelqu'un de bien" qui aurait pu être tout bonnement abandonné si nous n'avions pas relevé le défi d'enregistrer ces seize chansons sans en avoir jamais répété les orchestrations. Ben et Georges ont fabriqué des univers sonores pour chaque titre, sur lesquels les interprètes de trafic d'airs sont venu·es poser leurs voix.
Le répertoire tente de saisir le sujet d'un hommage aux " Gens bien" que parfois on a applaudi, hors des lieux de spectacle.
Inspiré par le livre de la philosophe Laurence Devillairs "être quelqu'un de bien", c' est un projet pour braquer les projecteurs sur cette expérience morale, cette expérience de liberté du choix entre le bien et le mal.
La philosophe dit "Faire le bien est une forme d'attendrissement à l'Autre où la morale rejoint le sentiment ; un moment d'héroïsme de la gentillesse."
Se sont donc seize chansons pour faire humanité ensemble.
Quelqu'un de bien
L'autre album vient clôre une trop longue attente, celle de la présentation de "Ciné qui chante", notre hommage aux chansons de films. Trois fois reportée, la présentation de ces concerts a été finalement abandonnée. Quinze titres se logent dans cet enregistrement de "Diabolo menthe" à "La chanson d'Hélène", de "Ici Londres" à "Sans toi". Les interprètes de trafic d'airs et le combo musical donnent à ce répertoire un tour intime, authentique et léger. Cinq femmes et un hommes chantent ces airs qui pour beaucoup nous restent dans la tête en sortant de la salle obscure.
Pour les accompagner, un quartet avec Cyril Trochu au claviers et à l'accordéon, Suzanne Fischer au violoncelle et à la basse, René Bérenger à la batterie et Georges Fischer aux guitares et à la basse. Une formation de poly-intrumentistes qui offre diverses couleurs orchestrales à ce répertoire.